Le Leader de la Révolution islamique, l’honorable Ayatollah Khamenei, a reçu en audience, jeudi 8 février, des officiers de l’armée de l’air iranienne. Le 8 février 1979, les commandants de l’armée de l’air iranienne ont prêté allégeance au défunt fondateur de la République islamique, contre le régime de Chah.
Au cours de cette rencontre, le Leader de la Révolution islamique a dénoncé « les adversaires qui cherchent à briser la résistance iranienne par tous les moyens possibles et imaginables » : « C’est en ce sens que nos adversaires recrutent les pseudo-intellectuels pour qu’ils écrivent et dissertent contre les fondements de la République islamique. Ils en font de même avec les pseudo théoriciens, des prêtes-plumes vendus qui polluent l’espace virtuel, et qui usent et abusent de tous les moyens possibles et imaginables pour étendre le cercle de leurs partisans. »
Et l'Ayatollah Khamenei d'ajouter : « Mais les ennemis n’innovent pas : Ils ont recours à ces méthodes depuis bien longtemps, à vrai dire, depuis la victoire de la Révolution islamique. Et puis par un beau matin d’hiver, un 11 février en l’occurrence (date anniversaire de la victoire de la Révolution islamique), ils ont la grande surprise de découvrir une foule immense qui bat le pavé, et qui balaie les rues des villes et villages iraniens, sous la neige ou la pluie, et ce, pour scander le même slogan. Il y a un mois (au moment des troubles qui ont marqué les manifestations sociales en Iran, NDLR) le monde a vu de ses yeux comment des centaines de milliers d’Iraniens sont descendus dans la rue, puisqu’ils avaient senti leur « Révolution » menacée et en danger. »
Selon l'Ayatollah Khamenei, « le web est loin d'être l’unique terrain où se trament les manigances des ennemis de la Révolution iranienne » : « Nos ennemis nous sanctionnent aussi, pour paralyser notre quotidien mais l’amour pour la Révolution l’emporte toujours et pousse les foules entières des Iraniens à réagir. »
Plus loin dans ses propos, l’Ayatollah Khamenei a promis un « 11 février qui restera à jamais dans les mémoires » : « Les commémorations à venir seront grandioses puisque les rodomontades des responsables américains ont convaincu les Iraniens du fait que l’ennemi guette la moindre occasion pour passer à l’attaque. La présence des Iraniens sera cette année plus ample et plus massive que jamais. »
Le Leader de la Révolution islamique est revenu ensuite sur la notion de « justice sociale » et la nécessité de faire disparaître des écarts sociaux, un terrain où « l’État iranien marque le pas » : « Ce qu’il fallait faire pendant toutes ces années, n’a pas été fait dûment. Il faut que notre tâche à colmater les écarts sociaux soit accomplie de la façon la plus parfaite qui soit et que l’équité s’étende à l’ensemble de la société et pour ce faire, c’est la corruption qui devra être vigoureusement combattue. »
Selon le Leader de la Révolution islamique, « la justice ne se réduit pas à l’échelle sociale », il existe aussi « une justice internationale à la fois politique et économique » : « Seule la justice est une valeur absolue. Les autres valeurs sont toute relatives. »
L’Ayatollah Khamenei a reconnu les difficultés qui jalonnent la lutte contre la corruption car il s’agit d’un « hydre » qu’il est bien difficile de décapiter en une seule fois : « Le premier imam des chiites, Ali (béni soit-il) a passé ses quatre ans de gouvernance à lutter contre la corruption », et c'est lui qui devra être érigé en modèle de gouvernance. Le Leader de la Révolution islamique a appelé à la fin de son discours « tous les hommes d’état iraniens à combattre la corruption avec une énergie et un sérieux bien renouvelé. »
Le 11 février marque le 39ème anniversaire de la victoire de la Révolution iranienne qui a chassé de l'Iran le régime monarchique pour une démocratie aux fondements religieux.