Le chef du Parti socialiste progressiste libanais, Walid Joumblatt a déclaré que les Saoudiens se plaignaient de lui à cause de ses critiques visant l’offensive saoudienne au Yémen et la démission forcée du Premier ministre libanais imposée par Riyad, et que s'il était invité en Arabie saoudite, il ne s’y rendrait pas.
Le politicien libanais a annoncé dans une interview au journal libanais Al-Akhbar qu'il ne se rendrait pas en Arabie saoudite si Riyad l’invitait pour participer à l'Alliance du 14 mars, a rapporté l'agence Mehr News.
Joumblatt a indiqué qu'il n'avait reçu aucun message direct de la part de l'Arabie saoudite. Pour le chef du Parti socialiste progressiste libanais, l’absence de rencontre entre lui et le nouvel ambassadeur saoudien au Liban est le signe du mécontentement des Saoudiens à son égard.
En ce qui concerne les sanctions imposées par les États-Unis au Hezbollah il s’est exprimé en ces termes : « elles sont tyranniques, car elles visent toute personne chiite possédant à l'intérieur ou à l'extérieur du Liban une institution et elles seront durcies ».
« Même si ces sanctions n'ont pas d’effet sur le Hezbollah elles auront leur impact négatif sur l’économie libanaise », a déploré Joumblatt.