Le régime al-Khalifa à Bahreïn, a déchu 8 citoyens de leur nationalité et les a expulsés vers l’Irak, a annoncé dimanche 4 février, Human Rights Watch (HRW).
Le régime de Manama a accusé les huit personnes d’avoir compromis la sécurité du pays.
Le régime bahreïni avait également condamné la semaine dernière un nombre de ses ressortissants à la peine de mort et à la prison à vie et aux échéances.
Pour les activistes bahreïnis, les lois adoptées par la famille al-Khalifa au pouvoir contre ses opposants visent à renforcer les mesures de sécurité pour mieux réprimer les mouvements politiques qui revendiquent pacifiquement des réformes dans le royaume.
Les détracteurs du régime insistent sur l’impératif d’une révision de la Constitution et l’unilatéralisme du pouvoir dictatorial dans le pays.
Selon une autre dépêche, les forces de sécurité de Manama ont arrêté hier un orateur de la prière dans la région Deir de Bahreïn.
Il s’agit du cheikh Issa Momin, imam de la prière collective de la mosquée al-Khayf.
Cet éminent religieux avait été accusé le 29 juillet 2016 à trois ans de prison pour son discours anti-régime prononcé dans la mosquée.
Bahreïn est depuis 2011 le théâtre des manifestations protestataires contre les politiques oppressives des al-Khalifa.