La République En Marche (LREM), le mouvement fondé par Emmanuel Macron a été battu lors des législatives partielles en France.
Les candidats soutenus par le parti présidentiel, LREM, ont été battus au second tour des législatives partielles, à Belfort et dans le Val d’Oise, face au parti Les Républicains, rapporte Reuters.
Deux candidats des Républicains ont été élus ce dimanche à l’Assemblée nationale, à l’occasion des élections législatives partielles. Ian Boucard a décroché la 1re circonscription du Territoire de Belfort, au second tour, face au candidat LREM-MoDem Christophe Grudler, avec 58,93 % des suffrages. Et, dans le Val d’Oise, c’est Antoine Savignat qui a battu la candidate de la République en marche, Isabelle Muller-Quoy, avec 51,45 %.
Les législatives partielles du Val d’Oise et de Belfort, dont le premier tour s’est déroulé, le dimanche 4 février, étaient une élection « test » nationale pour le parti au pouvoir comme pour la droite, selon les détracteurs des politiques de Macron.
« Une double victoire », c’est ainsi que Laurent Wauquiez, président des Républicains, qualifie les résultats de l’élection.
« C’est comme un désaveu pour la politique du chef d’État Emmanuel Macron » a-t-il insisté.
Laurent Wauquiez qui se pose en opposant farouche au chef de l’État français qualifie également de « faibles » les politiques sécuritaires de Macron. Le parti pro-européen occupe près de 309 sièges sur 577 à l’Assemblée nationale.
Interrogé par LCI, l’entourage du Premier ministre français Édouard Philippe a salué « la victoire des deux nouveaux députés. » Pour Matignon, rien de très surprenant à cette défaite, puisque « les législatives partielles sont toujours difficiles pour les majorités en place. C’est un moment où il est plus facile de rassembler les contre que les pour ». À l’opposé, Laurent Wauquiez a adressé un « message clair » et un « désaveu » au nom de « la France du réel » à Emmanuel Macron et à la politique du gouvernement, « dont les effets sur le terrain sont sévèrement jugés par nos concitoyens : matraquage fiscal des classes moyennes et des retraités, explosion sans précédent de l’immigration et de la délinquance ».
Trois mois après son arrivée au pouvoir, la cote de popularité d’Emmanuel Macron a baissé très rapidement.