Le président égyptien a menacé les « fauteurs de trouble » de mesures sérieuses.
Le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi a déclaré, le mercredi 31 janvier, que l’Égypte ne vivrait plus la situation qu’elle avait vécue il y a sept ou huit ans.
Lors de la cérémonie d’inauguration d’un champ gazier dans le nord-est de l’Égypte, Abdel Fattah al-Sissi a menacé d’une réponse sérieuse ceux qui mettent en péril la sécurité et la stabilité du pays.
« Je vous demande, vous la nation égyptienne, de passer à l’acte et de m’offrir votre confiance, si quelqu’un de malveillant venait à mettre en péril la sécurité de l’Égypte. Nous allons également prendre des mesures nécessaires contre ceux voulant porter atteinte à la sécurité nationale », a déclaré le président sortant.
« Quiconque veut détruire l’Égypte devra d’abord me tuer », a-t-il martelé.
Abdel Fattah al-Sissi a ensuite assuré que l’Égypte ne vivrait plus la situation qu’elle a connue il y a sept ou huit ans.
Il appert de ses propos qu’al-Sissi faisait allusion à la révolution du janvier 2011 qui a renversé le régime de Hosni Moubarak.
L’élection présidentielle égyptienne de 2018 est la quatrième élection présidentielle de l’histoire de l’Égypte, après celles de 2005, 2012 et 2014. Le premier tour du scrutin aura lieu du 26 au 28 mars 2018.