Bien que le milliardaire saoudien al-Walid ben Talal ait versé la somme de six milliards de dollars, réclamée pour sa libération, toutefois, il reste encore assigné à résidence et n’est pas autorisé à quitter le pays, a confié une source bien informée au journal britannique The Daily Mail.
Une source proche du prince héritier d’Arabie saoudite Mohammed ben Salmane a dit au Daily Mail que le prince ben Talal, âgé de 62 ans, était toujours assigné à résidence sans permission de sortir du pays.
Cependant, samedi 28 janvier, les médias ont annoncé que le milliardaire saoudien al-Walid ben Talal aurait été libéré à la suite d'un «arrangement » financier avec les autorités de Riyad, près de trois mois après son arrestation dans le cadre d'une purge anticorruption sans précédent dans le royaume.
Ben Talal était le plus haut placé des quelque 350 personnalités dont des princes, des ministres, des ex-ministres et hommes puissants, détenues notamment à l'hôtel Ritz-Carlton de Riyad, dans le cadre d'une campagne lancée le 4 novembre par le prince héritier Mohammed ben Salmane qui préside une commission anti-corruption.
Mohammed ben Salmane prétend avoir ordonné l’arrestation des princes et de hauts responsables du régime dans le cadre de sa campagne anti-corruption, mais des sources bien informées estiment que sa décision visait à asseoir son pouvoir absolu.
La fille du prince al-Walid ben Talal, Reem bin Alwaleed, a annoncé, samedi 28 janvier, la libération de son père sur Twitter en publiant une photo du prince mais on ignore encore si elle a publié sa nouvelle photo ou bien il s’agissait d’une photo ancienne.
La source proche de Mohammed ben Salmane a dit au journal The Daily Mail que le milliardaire saoudien était sous de stricte surveillance et qu’il n’était pas libre, à vrai dire.
Le prince al-Walid ben Talal, apparemment l’une des figures riches du Moyen-Orient aura peu de contrôle sur sa société d’investissement Kingdom Holding Company.
L’agence Reuters a publié samedi des images montrant le prince saoudien lors des interrogatoires à l’hôtel Ritz Carlton de Riyad.