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Les Palestiniens plus que jamais résolus à combattre Israël

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les Palestiniens protestent contre la décision de Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël, à Rafah, dans le sud de la bande de Gaza. ©AFP

Le nombre de Palestiniens favorables à la formation de deux États indépendants israélien et palestinien a considérablement diminué.

Selon le site d’information Palestine al-Yawm, citant une dernière étude réalisée en Palestine, rapporte que 38,4 % des Palestiniens préfèrent l’opération armée à toute autre option face au régime israélien, contre 26,2 % qui sont favorables à un accord de compromis avec Israël.

75 % des Palestiniens ne s’attendent pas à ce qu’un État palestinien soit établi dans les cinq prochaines années.

Ce sondage montre qu’au cours de ces derniers mois, le soutien du peuple palestinien à l’opération armée contre Israël s’est intensifié.

Un sondage similaire réalisé en juin 2017 témoignait du fait que seuls 21 % des Palestiniens plaidaient en faveur d’une opération armée contre Israël et que 45 % d’entre eux étaient pour un compromis avec les Israéliens.

De manière générale, l’état d’esprit des Palestiniens se fait de plus en plus pessimiste et le soutien à l’option armée a augmenté suite à la décision de Donald Trump le 6 décembre dernier.

Le scepticisme à l’égard d’un accord de compromis israélo-palestinien est dû à de sérieux doutes sur la faisabilité de la solution à deux États. 60 % des Palestiniens estiment que la solution à deux États n’est plus viable, contre 37 % qui pensent qu’elle est toujours possible.

Khalil al-Shiqaqi, directeur du Centre palestinien de recherche politique et d’enquête de Ramallah. ©DR

Khalil al-Shiqaqi, directeur du Centre palestinien de recherche politique et d’enquête de Ramallah, a souligné que les résultats de ce dernier sondage montrent que l’appui de la nation palestinienne au processus de compromis ainsi que la popularité du président de l’Autorité autonome palestinienne (AP) Mahmoud Abbas avaient nettement baissé et que sans doute, la récente décision du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël en est à l’origine.

Donald Trump au Forum économique mondial de Davos, le 25 janvier 2018. ©AP

Le 6 décembre 2017, Donald Trump a annoncé sa décision de reconnaître Qods comme capitale d’Israël et de lancer le processus de transfert de l’ambassade des États-Unis de Tel-Aviv vers Qods.

L’initiative unilatérale américaine a suscité une vague de réprobation dans le monde entier.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV