Le secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la RII s’est penché sur sa rencontre avec la délégation du Kurdistan irakien.
Avant la tenue du référendum sur la dépendance du Kurdistan irakien, nous avons déclaré à nos frères kurdes que cette action n’était pas dans leur intérêt, a affirmé Ali Chamkhani, secrétaire du Conseil suprême de la sécurité nationale de la RII.
« Les deux parties partages des affinités culturelles. Elles ont toujours mené conjointement des coopérations stratégiques », a ajouté Chamkhani.
« Lors d’un entretien avec une délégation du Kurdistan irakien, j’ai eu l’impression que les responsables de cette région avaient pris leur distance avec les événements survenus lors du référendum et qu’ils cherchaient désormais à coopérer avec Bagdad dans le cadre d’un Irak uni. Il ne faut pas rester dans le passé. Il faut reprendre les coopérations sur la base d’une confiance mutuelle », a-t-il souligné.
Et Chamkhani de poursuivre: « De bonnes décisions ont été prises. On a décidé de lancer des coopérations sécuritaires, de préserver l’intégrité territoriale irakienne, de coopérer avec Bagdad, de renforcer les coopérations économiques avec l’Iran. »
Il s’également est penché sur l’embargo aérien, maritime et terrestre imposé au Yémen. « Certains pays ont visé le peuple yéménite par un embargo aérien, maritime et terrestre de manière à ce qu’on ne puisse plus y acheminer les produits de première nécessité », a-t-il affirmé.
« Les missiles ne sont pas des rations alimentaires qui prennent place dans des paquets et sont transportés par des embarcations », a-t-il poursuivi avant d’ajouter : « Le fait de viser un pays par un embargo général et de prétendre par la suite qu’il reçoit des missiles, est en effet une accusation stupide. »
« De telles allégations sont avancées par Riyad pour se blanchir des crimes qu’ils ont commis au Yémen. Ces exactions ont provoqué une crise humanitaire catastrophique », a-t-il fait remarquer.
Faisant allusion aux déclarations anti-iraniennes des autorités émiraties, il a déclaré: « Certains gouvernements arabes considèrent les EAU comme un petit pays vulnérable qui cherche, moyennant de gros sommes d’argents, à s'imposer. Les politiques des pays comme les EAU et l’Arabie saoudite sont pleines d’erreurs stratégiques et tactiques. C'est pareil pour le Qatar. Il a soutenu Saddam lors de la Défense sacrée pour affaiblir notre pays. Ce même Saddam a attaqué le Koweït et imposé de lourdes dépenses aux pays arabes. »