À Bahreïn, la cour d’appel a confirmé, mercredi 24 janvier, avoir retiré la nationalité bahreïnie à huit autres citoyens de confession chiite dont une femme.
Accusées d’avoir désobéi à la loi, les personnes déchues de leur nationalité ont été également condamnées à payer une amende d’environ 270 dollars américains.
Le ministère de l’Intérieur a, dans une démarche sans précédent, déchu de leur nationalité 31 citoyens, dont d’anciens députés et des religieux.
Sans étayer ses accusations, le ministère bahreïni de l’Intérieur a prétendu que les prévenus avaient nui à la sécurité du pays.
Depuis février 2011, le régime des Al Khalifa a déchu au moins 520 citoyens de leur nationalité sous prétexte d'être impliqués dans des complots politiques.
Les organisations internationales et les instances juridiques ont, à maintes reprises, condamné la politique répressive de Manama à l'encontre de ses opposants et estimé que cette démarche allait au rebours des lois internationales.