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« Le Maroc, la France et des pays arabes du golfe Persique menacent l’Algérie »

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia à Alger, le 4 septembre 2017. ©AFP

« Une coalition regroupant le Maroc, la France et des pays arabes du golfe Persique représente un danger sérieux pour l’Algérie », a écrit, sur sa page Facebook, Abderrazak Makri, président du Mouvement algérien de la société pour la paix (MSP).

« Le danger que représente le Maroc pour l’Algérie ne concerne pas la drogue. Le problème émane d’une coalition, composée de France, du Maroc et de pays arabes du golfe [Persique, NDLR] d’autant plus que l’Algérie, en raison des conditions spéciales qu’elle vit actuellement, sera la plus grande victime de cette coalition. Les experts savent bel et bien que l’Arabie saoudite et la France fournissent des armements et des renseignements au Maroc afin de garantir sa sécurité. La France a récemment fabriqué et mis en orbite un satellite d’espionnage pour le Maroc. De telles mesures laissent présager un avenir incertain pour l’Algérie.

Le peuple marocain n’est pas l’ennemi du peuple algérien et le peuple algérien, lui non plus, n’est pas hostile au peuple marocain. Cependant, l’Algérie devra se renforcer sur les plans militaires, dissuasifs et de renseignements, mais cette stratégie de renforcement vise à contrer les alliances qui peuvent être scellées contre l’Algérie ainsi qu’à miner l’influence du régime israélien. Là, il faut renforcer notre front intérieur, car un front intérieur affaibli permettra à nos ennemis de nous porter atteinte », a posté Abderrazak Makri sur sa page Facebook.

À noter que le Mouvement algérien de la société pour la paix (MSP) occupe 33 sièges sur l’ensemble de 462 sièges du Parlement algérien.

L’Algérie et le Maroc, bien qu’ils partagent de nombreuses affinités culturelles, ont les frontières terrestres fermées depuis 1994 en raison de leurs différends concernant les questions régionales et sécuritaires.

Ayant des relations diplomatiques tendues, l’Algérie n’a qu’un chargé d’affaires au Maroc alors que celui-ci a maintenu son ambassadeur en Algérie.

Le ministre algérien des Affaires étrangères a récemment accusé les banques marocaines de blanchiment et la compagnie aérienne marocaine, du trafic de drogue. Ces accusations ont suscité la vive réaction des responsables marocains si bien que le chargé d’affaires algérien a été convoqué du ministre marocain des Affaires étrangères.

Le Premier ministre algérien Ahmed Ouyahia a déclaré, samedi 20 janvier, lors d’une conférence de presse, que le Maroc était une principale source du trafic de drogue en Afrique du Nord et en Algérie.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV