Selon la chaîne d’information qatarie Al Jazeera, le déficit budgétaire saoudien est lié à l’offensive contre le Yémen.
L’Arabie saoudite a alloué un budget de 83 milliards de dollars à son secteur militaire pour l’année 2018 ce qui équivaut à un tiers de l’ensemble du budget du pays.
L’Arabie saoudite, premier exportateur mondial de pétrole cherche une solution pour rembourser son prêt de 10 milliards de dollars.
Riyad a exhorté les banques à présenter leurs propositions censées collecter les aides financières. Le remboursement de la dette saoudienne inclurait une nouvelle tarification et la prolongerait de la période d'éligibilité d'ici 2023. Le royaume saoudien a reçu en 2016 son premier prêt étranger. La valeur des prêts reçus par Riyad atteint les 10 milliards de dollars
Mais quel facteur pousse un pays riche comme l’Arabie à demander des prêts aux étrangers ? Est-ce dû à la baisse du prix du pétrole en 2014 ou aux politiques saoudiennes adoptées sur la scène internationale ainsi qu’à l’intérieur du pays ?
Le budget alloué par Riyad pour l’année 2018 est un budget dont les chiffres sont astronomiques, événement jugé sans précédent dans l’histoire du royaume.
Selon certaines dépêches un tel budget pour les affaires militaires montre à quel point l'économie saoudienne a été affectée par la guerre déclenchée en mars 2015 contre son voisin du Sud et les troubles qui entourent l'Arabie saoudite.
Le président américain Donald Trump et le roi saoudien Salmane ben Abdelaziz ont signé en mai dernier pour plus de 380 milliards de dollars d'accords, ce qui a contraint Riyad à recourir aux multiples sources financières pour assurer son déficit budgétaire.
Le royaume saoudien estime que les mesures adoptées s’inscrivent dans le cadre de ce qu’il appelle les réformes.
Depuis le début de l'année, l'Arabie saoudite a imposé de nouveaux impôts et augmenté le prix du carburant, après avoir imposé des tarifs sur les étrangers vivant dans ce pays.