Alors que les milices pro-Ankara devront débarquer à Afrin au nord de la Syrie, dans les heures à venir, une source liée au ministère syrien des Affaires étrangères a condamné l’intervention de l’armée turque. Elle a par ailleurs nié l’allégation d’Ankara selon laquelle celui-ci avait tenu Damas au courant de son opération militaire terrestre à Afrin.
Dans sa première réaction à l’intervention manu militari de son pays dans le nord de la Syrie, le président Erdogan a déclaré avoir informé la Syrie de l'opération en cours, mais les diplomates syriens nient toujours ces allégations. Il s'agirait du premier contact officiel d’Ankara avac Damas, depuis la guerre syrienne.
Le ministère syrien des Affaires étrangères a vivement condamné l’opération de l’armée turque au nord de son pays. Dans ce cadre, une source ministérielle, qui a requis l'anonymat, a déclaré que l’intervention militaire des forces turques à Afrin constituait un acte d'agression contre le territoire syrien.
Cette source a par ailleurs rejeté les déclarations du Chef de la diplomatie turque, Mevlut Cavusoglu qui a avait prétendu qu’Ankara avait mis au courant Damas de son opération militaire à Afrin.
La diplomatie syrienne a affirmé que l’action militaire de l’armée turque dans le nord syrien était la violation de la souveraineté nationale de la Syrie.
Depuis jeudi dernier, l’armée turque, secondée par les terroristes hostiles au gouvernement syrien, a lancé des opérations d’envergure dans l’enclave kurde d’Afrin.
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