L’Association bahreïnie al-Wefaq a qualifié d’arbitraires les procès des civils dans les tribunaux militaires.
Al-Wefaq a protesté contre le jugement des opposants du régime bahreïni par des tribunaux militaires avant d’annoncer : « La traduction de civils devant des tribunaux militaires dévoile au grand jour l’injustice. Le fait que des civils soient jugés par des tribunaux militaires montre que la situation de la justice à Bahreïn a atteint un stade dangereux », a annoncé le jeudi 18 janvier l’association bahreïnie al-Wefaq dans un communiqué qui a mis en cause la disparition des prévenus après leur arrestation et leur détention dans des cellules individuelles.
Selon al-Wefaq, le jugement de civils par des tribunaux militaires prouve que les droits des accusés ne sont pas respectés.
« La peine de mort qui a été requise à l’encontre de six civils bahreïnis montre qu’aucune attention n’a été accordée aux droits de l’homme », précise le communiqué, avant de qualifier de caduques et d’illégitimes ces sentences.
Auparavant, al-Wefaq avait affirmé que les forces de sécurité du régime bahreïni avaient transféré il y a plus d’un mois au moins 15 individus dans un lieu inconnu.
Les éléments du régime ont également empêché les proches des détenus d’être informés de leur sort et ils intensifient les pressions exercées sur eux.
Depuis 2011, Bahreïn connaît une vague de protestations populaires dénonçant les politiques du régime de Manama.
Un grand nombre de militants politiques se trouvent désormais derrière les barreaux dans cette petite monarchie du golfe Persique.