L’Organisation des Nations unies a jugé « catastrophiques » les conditions dans lesquelles vivent les migrants en Libye.
L’émissaire de l’ONU pour la Libye Ghassan Salamé a évoqué, le mercredi 17 janvier, la crise politique et humanitaire en Libye, en disant que la situation des migrants en Libye restait « catastrophique ».
« L’ONU va ouvrir une enquête à propos du bateau, chargé d’armes et en route vers la Libye, qui a été arraisonné en Grèce », a déclaré Ghassan Salamé.
L’émissaire de l’ONU a souligné que la transition politique ne serait pas possible sans une constitution.
« En Libye, les organes ne pourront rien faire avant que les Libyens s’unissent. Nous souhaitons que les groupes libyens marginalisés puissent faire partie de nouveau du dialogue politique », a-t-il indiqué.
Ghassan Salamé a ajouté qu’il ne fallait pas organiser des élections avant que les différentes parties ne se mettent d’accord sur une ligne de conduite transparente :
« En Libye, la crise humanitaire est aussi grave que la crise politique. Toutes les organisations régionales et internationales devront donc se mobiliser pour régler les problèmes dont souffrent les migrants arrivés en Libye. »
Ghassan Salamé a également révélé que les migrants en Libye étaient exposés à des agressions sexuelles.