Amnesty International appelle Israël à arrêter le programme d'expulsion des réfugiés africains.
Tel-Aviv a lancé, mercredi 3 janvier, un programme destiné à imposer à des milliers de migrants le choix entre l'exil ou l'incarcération. 38.000 migrants africains pour la plupart d’origine soudanaise et éthiopienne ont en effet reçu un ultimatum du Premier ministre, Benjamin Netanyahu qui les oblige à quitter d’ici la fin mars les territoires occupés, a rapporté le quotidien israélien Haaretz.
Un projet critiqué par Amnesty International qui demande aujourd'hui à Israël d'y mettre un terme. C'est par communiqué que l'ONG appelle le régime de Tel-Aviv à arrêter l’expulsion des ressortissants érythréens et soudanais, estimant que la vie des migrants pourrait être mise en péril s'ils quittent l'endroit pour l'Europe.
Le programme forçant des milliers de migrants africains à quitter Israël d'ici mars a été critiqué lorsqu'il avait été dévoilé pour la première fois l'an dernier. L’ONU a tiré la sonnette d'alarme en entendant Benjamin Netanyahu annoncer la semaine dernière que le programme a été lancé.
Le centre de détention de Holot, situé dans le désert du Néguev où abrite des migrants africains sera fermé dans trois mois.
L'ONU demande à Israël de renoncer à son plan sur les migrants africains https://t.co/36PCP0NvXO
— Press TV Français (@PresstvFr) January 9, 2018