Selon le Centre Abdullah Hourani d’études et de documentation, attaché à l’Organisation de libération de la Palestine (OLP), en 2017, le régime de Tel-Aviv a donné son accord à la construction de 5 500 logements dans les territoires occupés de la Cisjordanie.
Le rapport annuel du centre stipule que durant l’année dernière, la mosquée al-Aqsa a été la cible d’une « judaïsation » sans précédent : environ 28 000 colons et agents du renseignement israélien y ont pénétré. 170 Palestiniens y ont été expulsés et lourdement pénalisés.
Au mois d’août dernier, les députés de la Knesset ont été autorisés à entrer dans al-Aqsa. Benyamin Netanyahu avait publié en octobre 2015 une décision afin d’empêcher les membres de la Knesset d’entrer dans la mosquée al-Aqsa, à la lumière de la situation enflammée dans les territoires occupés, et des affrontements qu’avait connus la ville de Qods et la Cisjordanie occupée.
Dans ce contexte, l’Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture, l’UNESCO, a dénoncé en octobre dernier les intrusions sionistes, confirmant qu’al-Aqsa est un site religieux d’héritage islamique.
Le rapport du Centre Abdullah Hourani d’Études et de Documentation affirme qu’il existe 64 tunnels sous la mosquée al-Aqsa, dont la moitié se trouve dans la partie occidentale de Qods.
Par ailleurs, 95 habitations et 104 infrastructures palestiniennes à Qods ont été détruites, contraignant 76 familles, dont 250 enfants, à se déplacer. Enfin, le rapport précise qu’en 2017, 12 personnes, dont une femme, ont trouvé la mort à Qods et 2 436 autres ont été arrêtées.