TV

La Maison-Blanche cherche à attiser les troubles en Iran

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Nikki Haley, ambassadrice US auprès de l'ONU, lors de la réunion du Conseil de sécurité, le 5 janvier 2017. ©AFP

Selon un centre de réflexion américain, citant des sources dignes de foi, les autorités de la sécurité nationale de la Maison-Blanche sont train de mettre au point une stratégie visant à attiser les troubles dans les villes iraniennes.

Washington Free Beacon a rapporté que la Maison-Blanche est confrontée à un ultimatum qui peut contraindre les États-Unis à continuer de prolonger la suspension des sanctions contre l’Iran.

Certaines sources ont déclaré à Free Beacon que les hautes autorités de la Maison-Blanche avaient avoué qu’elles se trouvaient dans une position difficile, car elles devaient se focaliser sur leur soutien aux protestataires iraniens via un éventail de mesures, dont celles visant à augmenter l’insatisfaction des protestataires contre le gouvernement iranien.

Richard Goldberg, une ancienne haute autorité américaine qui travaillait pour Mark Crack, ancien sénateur américain et architecte des sanctions adoptées par le Congrès contre l’Iran, a dit : « Dans le cas où vous seriez président et où vous voyiez le peuple iranien descendre dans la rue pour protester contre le régime, comment pourriez-vous annuler les sanctions, une décision qui permettrait d’assurer l’acheminement d’argent vers ce régime et le Corps des gardiens ? »

« Les États-Unis ont besoin d’une nouvelle stratégie globale visant à soutenir les troubles. Elle doit envisager le blocage des ressources financières des autorités iraniennes », a poursuivi Richard Goldberg.

« Les sanctions ne sont pas les seuls outils dont dispose l’administration américaine pour punir le gouvernement iranien », a assuré une haute autorité de la Maison-Blanche, qui a souhaité gardé l’anonymat.

« L’hypothèse que nous n’aurons rien fait si nous n’appliquons pas exactement les sanctions [contre l’Iran] n’est pas juste », a-t-elle ajouté.

« Le gouvernement est toujours attaché à l’accord nucléaire. C’est-à-dire que certaines décisions sont hors de notre contrôle. Nous n’essayons pas d’y introduire quelque chose ou bien de l’arrêter. Et pourtant cet accord n’est pas tout à fait ce que nous voulions », a-t-elle poursuivi.

Les départements d’État américain et du Trésor n’ont pas accepté de se prononcer la semaine prochaine sur la décision de Trump de prolonger la suspension des sanctions contre l’Iran.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV