TV

L’armée libyenne a achevé ses opérations contre les groupes extrémistes à Bengazi

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les hommes du maréchal Haftar lors de leur arrivée dans l'est de Benghazi début. (Photo d'archives)

Selon une source militaire dans l’est de la Libye, les unités spéciales de l’armée ont achevé leurs opérations dans la ville de Benghazi et expulsé les terroristes.

« La sérénité et la stabilité sont actuellement rétablies dans la ville », a assuré cette source sous le sceau de l’anonymat.

« Cinq terroristes ont été tués lors de ces dernières opérations. Les responsables de l’armée libyenne ont demandé au Croissant Rouge de récupérer les corps des extrémistes tués », a-t-elle poursuivi.

« Tout le quartier de Sir Akharbich, dernier bastion des terroristes dans le centre de Benghazi, a été libéré après 5 mois », a annoncé lundi dernier l’armée.

« Des dizaines de terroristes ont pris la fuite et les forces de l’armée ont tué récemment 3 d’entre eux. »

En 2012, un soulèvement populaire a été déclenché contre le régime de Mouammar Kadhafi depuis Benghazi située dans l’est de la Libye.

Le général Khalifa Haftar. ©Libyan Express

La deuxième ville libyenne, Benghazi est, depuis trois ans, le théâtre d’affrontements sanglants opposant l’armée du général Khalifa Haftar aux groupes terroristes.

Selon le correspondant de Xinhua depuis Tripoli, le général Haftar avait déclaré, en juin dernier, que les forces sous son commandement avaient pris le contrôle total de Benghazi en battant tous les groupes armés rivaux. Mais les résidus de ces groupes continuaient de s’en prendre aux forces de l’armée.

Depuis la chute du régime de Kadhafi, en 2011, et en raison des activités des groupes terroristes et des tribus puissantes armées, la Libye est en proie au chaos et devenue le refuge des groupes extrémistes comme Daech.

La guerre de pouvoir a divisé ce pays en deux parties ayant chacune son propre gouvernement : le gouvernement d’union nationale à Tripoli, dirigé par Fayez el-Sarraj et soutenu par les Nations Unies et celui dans l’est, soutenu par le parlement élu et une partie des forces armées et commandées par le général Haftar.

Malgré la conclusion d’un accord de paix entre les groupes rivaux sous la supervision des Nations Unies et la formation d’un gouvernement d’union nationale en 2015, ce pays est toujours en proie à la discorde, à l’insécurité et au chaos.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV