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Iran ou Corée du Nord, quelle sera la future bêtise de Trump en 2018 ?

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Donald Trump a annoncé le 18 décembre sa nouvelle stratégie de sécurité nationale. ©Reuters

Le célèbre éditorialiste du journal Rai al-Youm, Abdel Bari Atwan, revient sur les pronostics des médias du monde au sujet des « surprises » que 2018 pourrait apporter au monde.

Entre autres, le journal conservateur britannique Daily Telegraph estime largement probable une attaque au missile américaine contre la Corée du Nord, précise l’article.

« Il est fort probable que les États-Unis procèdent à une attaque aux missiles de croisière contre la Corée du Nord, sur le modèle de l’attaque menée en avril 2017 contre la base militaire syrienne de Shayrat dans la province de Homs en Syrie, sous prétexte qu’un avion de chasse syrien aurait utilisé cette base pour effectuer une attaque chimique contre des groupes armés dans la province d’Idlib. »

Citant des responsables US, le journal Daily Telegraph estime probable que Donald Trump décide en 2018 d’une opération militaire limitée contre Pyongyang, pour sauver la face, étant donné que tous ses efforts pour amener le leader nord-coréen Kim Jong-un à la table des négociations ont échoué.

Journaliste arabe, Abdel Bari Atwan (Archives)

Mais les observateurs politiques n’excluent pas, non plus, une intervention militaire américaine contre l’Iran, d’autant plus que des informations ont récemment été publiées et confirmées, sur un accord entre les États-Unis et Israël en vue de déstabiliser l’Iran et d’affaiblir les capacités militaires du Hezbollah, ajoute aussi l’article de Rai al-Youm.

Malgré son approche ambiguë envers l’Iran et la Corée du Nord, au regard d’Abdel Bari Atwan, Donald Trump, soucieux de sauver sa popularité et d’éviter le grand échec de son parti aux élections mi-mandat de novembre prochain, n’hésitera pas à réaliser ses menaces contre l’un ou les deux pays, à savoir, la Corée du Nord et l’Iran.

Le secrétaire américain à la Défense, James Mattis, a demandé au Qatar de faire preuve de flexibilité afin de trouver une solution à la crise avec les pays du golfe Persique, et pour permettre aux États-Unis et à leurs alliés de pouvoir mieux se focaliser sur la confrontation avec la « menace » iranienne, précise l’article, et d’ajouter que tous les hommes de Trump, y compris Herbert McMaster, conseiller à la sécurité nationale et Rex Tillerson, secrétaire d’État, n’ont pas forcément de solutions précises pour affronter ces deux pays.

Quelques semaines avant la fin de l'année 2017, Donald Trump a commis une bêtise, en annonçant le début de processus de transfert de l’ambassade américaine, de Tel-Aviv à Qods, faisant ainsi s'allier contre lui presque tout le monde. 

On ne sait pas exactement quelle sera la prochaine maladresse de Trump en 2018, mais une chose est certaine: une attaque américaine contre l’Iran fera des pays alliés d’Israël dans le golfe Persique la cible des missiles iraniens et en cas d’attaque contre la Corée du Nord, les missiles balistiques nord-coréens équipés d’ogive nucléaire, viseront New York, Washington voire Los Angeles.

En tout état de cause, en 2018 aussi, les menaces de Donald Trump terroriseront les monarchies pétrolières de la région et c'est pourquoi on a toutes les raisons de prévoir que le président américain continuera à débourser de grosses sommes d’argent.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV