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Al-Wefaq: 2017, année la plus meurtrière pour Bahreïn

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un Bahreini porte un portrait du leader de l'opposition chiite cheikh Ali Salman lors d'une manifestation, le 29 mai 2016, dans le village de Zinj près de Manama. ©AFP

Al-Wefaq, le plus grand parti chiite de l’opposition de Bahreïn, a publié ce lundi un communiqué stipulant que l’année 2017 a été la plus meurtrière et la plus oppressive pour le pays.

Selon la chaîne LuaLuaTV, Al-Wefaq affirme qu’en 2017, un coup d’État inédit avait eu lieu contre la Constitution, les lois et les traités internationaux, soldé par la mort en martyr préméditée et organisée de 15 personnes.

De nombreux opposants au régime Al Khalifa ont été condamnés à mort, près de mille personnes sont emprisonnées et le chef spirituel de la communauté chiite bahreïnie, cheikh Issa Qassem, qui est de fait assigné à résidence depuis une condamnation en 2016, est tombé gravement malade. « En 2017, environ 150 militants bahreïnis ont été déchus de leur nationalité et d’autres sauvagement torturés en prison », indique le communiqué.

« Leurs jugements se sont faits dans l’injustice totale. En général, cette dégradation de la justice est notable à travers tout le pays et des civils sont jugés par des tribunaux militaires. Le pouvoir judiciaire s’est vengé de Cheikh Ali Salman, le chef politique de l’opposition. Ses efforts pour régler la crise ont fini par se retourner contre lui. Il purge une peine de neuf ans de prison.

Par ailleurs, la situation économique est alarmante: les dettes publiques et le déficit budgétaire ont atteint des chiffres record. La majeure partie du budget a été consacrée au secteur militaire et de la sécurité », ajoute Al-Wefaq.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV