Le gouvernement israélien a donné aux migrants africains un délai de trois mois pour quitter les territoires occupés, faute de quoi ils seront emprisonnés. Cette mesure radicale intervient alors que le Premier ministre israélien se dit "grand ami" des Africains.
Des milliers de migrants africains ont reçu cet ultimatum du Premier ministre, Benjamin Netanyahu qui les oblige à quitter d’ici trois mois les territoires occupés, a rapporté le quotidien israélien Haaretz.
Selon des chiffres officiels, des milliers de migrants africains, dont 27.000 Érythréens et 7.500 Soudanais, parmi lesquels près de 5.000 enfants nés dans les territoires occupés, attendent toujours l’approbation de leur demande d’asile par le régime Tel-Aviv qui s’en fiche manifestement.
Selon le rapport, le plan de l’expulsion de migrants juifs africains devrait être mis en œuvre à partir de la mi-décembre, et c'est le ministère israélien de l’Immigration qui en aura la charge selon l'ordre de Netanyahu.
Le cabinet du régime sioniste avait reporté le projet en raison des litiges sur le budget proposé à cette fin et estimé à 86 millions de dollars.