À Bahreïn, diverses régions étaient le mercredi 27 décembre le théâtre des manifestations d’envergure du peuple qui protestait contre les verdicts émis récemment à l’encontre des prisonniers politiques.
Selon le site d’information bahreïnie du 14 février, diverses couches de la société bahreïnie sont descendues dans la rue dans les régions de Sitra, Bilad al- Qadeem, Wadiyan, Abou Sabi et al-Shakhoura en guise de protestation contre les sentences récemment émises par les tribunaux militaires du pays. Les contestataires ont scandé haut et fort des slogans contre les verdicts en question.
Les protestataires ont incendié des photos du roi de Bahreïn, Hamed ben Issa al-Khalifa et celles de Khalifa ben Ahmad al-Khalifa, commandant de l’armée bahreïnie. Des échauffourées ont eu lieu entre les contestataires et les forces de la police qui avaient eu recours à l’usage du gaz lacrymogène pour réprimer la foule en colère.
Le tribunal bahreïni a déchu 11 civils bahreïnis de leur nationalité. 10 d’entre eux ont été condamnés à perpétuité et un à 10 ans de prison.
Le site web bahreïni Lualua a rapporté que la cour pénale avait condamné ces personnes pour être impliquées dans le dossier de la découverte d’un dépôt de produits explosifs à Nuwaidrat, zone située à 10 kilomètres du sud de Manama, capitale.
La Haute Cour militaire de Bahreïn a condamné à mort lundi six manifestants anti-régime et révoqué leur citoyenneté.
Depuis le 14 février 2011, des milliers de manifestants anti-régime ont organisé de nombreux rassemblements à Bahreïn presque tous les jours, appelant le clan des Ale Khalifa à renoncer au pouvoir.
Le 14 mars 2011, des troupes d'Arabie saoudite et des Émirats arabes unis ont été déployées pour aider Bahreïn à réprimer les contestataires.