TV

L'armée syrienne lance ultimatum de 72 heures aux groupes armés

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Les terroristes de Jaysh al-Islam dans une rue de la ville de Medaa, dans la Ghouta orientale de Damas. ©Reuters

L’armée syrienne et les forces alliées ont lancé un ultimatum aux groupes armés encerclés dans la zone stratégique aux frontières communes entre les territoires occupés, le Liban et la Syrie, pour déposer les armes et acquiescer à une solution militaire finale.

Les groupes armés de l’opposition ont subi de lourds dégâts lors d’une offensive musclée des forces progouvernementales, au pied de la montagne de Jabal al-Cheikh, à proximité des frontières libano-israéliennes.

Ibrahim al-Jabaravi, un membre de l’Armée syrienne libre (ASL) a affirmé que l’armée syrienne avait lancé un ultimatum de 72 heures en leur proposant deux options : soit ils se rendent et ils sont alors évacués vers Iblib ; soit ils veulent rester sur place et ils doivent alors parvenir à un accord commun avec l’armée.

Un opposant qui a requis l’anonymat a affirmé : « On nous a annoncé soit vous vous rendez, soit vous adhérez à une solution militaire. »

Les groupes armés ont perdu le contrôle des collines et des fermes aux frontières stratégiques et se retrouvent désormais cernés à Beit Jinn, le dernier bastion des terroristes dans le Rif sud-ouest de Damas nommé la Ghouta orientale.

La cellule d’informations de guerre du Hezbollah libanais a annoncé que les membres des groupes armés avaient adhéré aux conditions de leur reddition et que les négociations sur les modalités de leur évacuation vers Idlib avaient commencé. Alors que les médias allemands ont déjà fait état d’un accord entre les deux parties sur l’évacuation des villages de Mugh al-Mir, Mazraat Beit Jinn dans le Rif sud-ouest de Damas.

L’accord stipule qu’un cessez-le-feu sera mis en vigueur à partir de mardi après-midi pour montrer la bonne volonté des parties belligérantes avant une évacuation vers Idlib. Par ailleurs, elles doivent remettre leurs armes lourdes et remettre le contrôle des bases, des collines de Tal Marwan aux alentours de Mugh al-Mir.  

Le gouvernement de Damas a consenti à l’accord de cessez-le-feu sur le front de Beit Jinn mais dit répliquer au moindre agissement des terroristes.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV