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Bahreïn: prisonniers politiques jugés par un tribunal militaire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un sit-in des familles des détenus de la prison de Jaw, à côté du bâtiment des Nations Unies à Manama, capitale de Bahreïn, mars 2015. (Photo d'archives)

Selon une source bahreïnie, un nombre de prisonniers politiques a été condamné à la prison ferme et à la peine de mort par un tribunal militaire.

Un tribunal militaire de Bahreïn a prononcé, ce lundi 25 décembre, le jugement de quelques prisonniers politiques sans permettre, pour autant, à leurs familles d’assister aux séances du tribunal.

Le ministère bahreïni de la Justice. (Photo d'archives)

 

Le tribunal militaire a condamné 6 prisonniers à la peine capitale. Ils ont été accusés de "complot visant à assassiner Khalifa ben Ahmad al-Khalifa, commandant de l’armée bahreïnie".

7 autres prisonniers avec les mêmes chefs d’accusation ont, quant à eux, été condamnés à 7 ans de prison et à une déchéance de leur nationalité.

Les condamnés à mort sont Adel Mubarak, un officier sunnite de l’armée bahreïnie, Mohammad al-Mutghawi, activiste juridique, Fadhel Abbas, Alawi al-Moussawi, accompagnant toujours le cheikh Issa Qassem, Morteza al-Sandi un des chefs du mouvement Wafa et Habib al-Jamri.

Avant le début du procès, Esam al-Manami, l’un des chefs de la Coalition des jeunes du 14 février, condamnant le recours au tribunal militaire pour juger des prisonniers politiques, méthode utilisée par le régime bahreïni afin de réprimer les opposants, a souligné que tout verdict émis par ce tribunal serait dépourvu de légitimité.

« L’ordre au pouvoir ne lésine pas sur les moyens pour réprimer les citoyens bahreïnis. Il doit savoir, pourtant, qu’il ne pourrait jamais briser la volonté d’un peuple qui a résisté, sept années durant, devant toutes les mesures et démarches de répression du régime et qui croit, fermement, en la légitimité de ses droits et de ses valeurs », a insisté Esam al-Manami.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV