Rares sont les pays qui ont condamné avec une telle acuité la reconnaissance, par le président américain, de Qods comme capitale d'Israël. L'Algérie l'a fait, quitte à provoquer l'ire du régime d'Israël.
"Si l’Algérie avait présenté une résolution disant que la terre est plate et qu’Israël en est responsable, la décision serait votée à la majorité", a lancé le ministre israélien des Affaires militaires, Avigdor Liberman au lendemain du large rejet par l’ONU de la résolution de Donald Trump.
Sur son compte twitter, le ministre israélien avait remplacé le logo des Nations unies par une image de couleur verte sur laquelle on peut lire: "Il n’y a de Dieu qu’Allah et Mohammad est Son messager" et celle d’un intervenant à la tribune de l'Organisation par l’un des éléments des Brigades El Qassam, la branche armée du Hamas....Rien de nouveaux aux Nations unies, mais ce qui est bien c'est que les États-Unis soient toujours ce phare qui nous éclaire au milieu des ténèbres».
Pour de nombreux analystes, la critique formulée par Lieberman contre Alger est bien significative, le pays étant l'un de ceux qui continuent à s'opposer vigoureusement aux plans américains et sionistes.
Avigdor Liberman dirige un parti d’extrême droite. En 2013, il avait suggéré de «transporter les prisonniers palestiniens jusqu’à la mer morte pour les noyer».
La résolution condamnant la décision du président américain de reconnaître Qods comme capitale d’Israël a été adoptée à la majorité (128 voix pour, 9 contre et 35 abstentions) et l’Algérie a voté en faveur de la résolution.