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Myanmar, accusé de répression, a été invité à l’exercice militaire américano-thaïlandais

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Défilé militaire à l'occasion du 70e anniversaire de la Journée des forces armées, à Naypyidaw, capitale du Myanmar, le 26 mars 2015. ©Reuters

En dépit des critiques internationales pour les crimes commis à l’encontre des musulmans rohingyas, l’armée du Mynamar a été invitée à des manœuvres conjointes avec les États-Unis et la Thaïlande.

Selon l’agence de presse iranienne Fars, l’armée du Myanmar accusée de génocide et de massacre des musulmans rohingyas, est invitée à participer à des exercices conjoints avec les USA et la Thaïlande.

Le lieutenant-colonel Christopher Logan, porte-parole du Pentagone, a déclaré à Reuters que la Thaïlande avait invité le Myanmar à participer à l'exercice annuel « Cobra Gold », auquel participent des milliers de soldats américains et thaïlandais et des invités d'autres pays asiatiques.

L’armée du Myanmar a été invitée à s’occuper des aides humanitaires et des secours en cas de catastrophe lors de cet exercice militaire, et ce malgré les vives critiques des instances internationales pour le massacre, l’interdiction de l’acheminement des aides humanitaires et la mise en exil des musulmans rohingyas.

Un officier supérieur de la Direction du renseignement commun des Forces armées royales thaïlandaises a déclaré à Reuters qu'il n'était pas clair si le Myanmar avait accepté l'invitation, mais la Thaïlande était impatiente de voir l’armée du Mynamar les rejoindre.

Interrogé sur les raisons pour lesquelles la Thaïlande a décidé d'inviter le Myanmar malgré les inquiétudes suscitées par la répression contre les Rohingyas, le responsable thaïlandais a déclaré: « Cela n'a jamais été évoqué dans les discussions. Cela est une question politique et doit être traité séparément. Nous mettons l'accent sur la formation, l'éducation et la coopération militaire. »

Des policiers birmans marchent vers des maisons en flammes à Sittewe, capitale de l'État de Rakhine, dans l'ouest du Myanmar, le 12 juin 2012. ©VOA

L'armée du Myanmar a réprimé les Rohingyas de l'État de Rakhine. Ils font l’objet d’attaques des extrémistes bouddhistes et des forces gouvernementales. La répression a provoqué la fuite de quelque 650 000 Rohingyas au Bangladesh ces derniers mois.

Les Nations unies ont qualifié ces exactions de nettoyage ethnique des musulmans rohingyas.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV