Les militaires israéliens ont cette fois décidé de s'en prendre aux journalistes qui essayent tant bien que mal de couvrir les événements. Lacrymogène et balles en caoutchouc à volonté lors des manifestations du peuple palestinien contre la décision américaine sur Qods.
Depuis la nouvelle Intifada, les soldats de l’armée israélienne s'en prennent durement aux journalistes palestiniens. Parmi eux, on retrouve le photographe Issam al-Rimawi qui avait dernièrement été arrêté lors de sa couverture à une attaque menée à Qods. Al-Rimawi a été touché à trois reprises et se retrouve aujourd'hui avec son appareil photo brisé.
« Notre devoir consiste à révéler la vérité. Nous remplirons notre mission en tant que journaliste et les Israéliens ne pourront pas nous dissuader. Nous avons dans ce métier accepté tous les dangers et sommes prêts à nous sacrifier sur ce chemin », a dit al-Rimawi au journaliste d'Al-Alam.
Nasser al-Chioukhi est un autre journaliste palestinien qui a été blessé à l’épaule par l'armée israélienne, il déclare au correspondant d’Al-Alam :
« Les journalistes palestiniens ont été frappés par des francs-tireurs israéliens. Nous faisons le récit des événements exactement comme ils se déroulent. »
Le Syndicat des journalistes palestiniens (SJP) a enregistré depuis la nouvelle Intifada palestinienne plus de 90 cas de violences et de tirs directs contre les journalistes palestiniens. Un bilan déconcertant des crimes des militaires israéliens face auquel la communauté internationale observe pourtant le silence.