Le fait que la cause palestinienne et la question d’al-Qods redeviennent centrales dans le monde arabo-musulman est un coup dur pour la nouvelle ligne politique suivie par certains pays du golfe Persique, dont Bahreïn. Le premier pays à avoir cédé aux menaces de Donald Trump qui veut punir tout État hostile à sa décision sur la ville de Qods.
Le chef de la diplomatie bahreïnie donne la priorité au renforcement des relations avec les États-Unis et non pas à la question de Qods.
S’exprimant à l’occasion d’une réunion extraordinaire de l’Assemblée générale de l’ONU, sur la décision unilatérale et incendiaire de Donald Trump de reconnaître la ville sainte de Qods comme la capitale d’Israël, le chef de la diplomatie bahreïnie, Khalid ben Ahmed al-Khalifah, dont le pays est un bon élève des États-Unis fait tomber le masque et expose sur sa page Twitter la fidélité de Manama à Washington et au régime Tel-Aviv.
« Il est inutile d’entrer en conflit avec les États-Unis sur des questions secondaires (allusion à Qods), alors que nous sommes en lutte contre un ennemi commun (allusion à l’Iran) ».
Le message twitté par le ministre bahreïni des Affaires étrangères n’a pas tardé à susciter de vastes critiques et de réactions des internautes qui ont accusé le diplomate d’être le serviteur du sionisme et des États-Unis.
Pour les détracteurs, une entente avec les États-Unis en faveur d’Israël est un complot contre le monde arabo-musulman.