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Statut de Qods : le tandem américano-israélien isolé

Qods : le tandem américano-israélien isolé

Alors que les protestations continuent à travers le monde contre la décision de Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale d'Israël, le président turc Recep Tayyip Erdogan a déclaré, samedi 16 décembre, que la Turquie reconnaissait Qods-Est comme la capitale de la Palestine, annonçant qu’Ankara allait y ouvrir une ambassade.

La semaine dernière, l’Organisation de la coopération islamique (OCI) a reconnu, à l’issue d’une réunion extraordinaire, Qods-Est comme la capitale de la Palestine.
M. Erdogan a également exhorté le Conseil de sécurité de l’ONU à annuler la décision de Trump. Si l’ONU n’agit pas sur la question, la Turquie fera tout ce qui est nécessaire juridiquement pour lutter contre la décision américaine, a-t-il promis. 
Le Conseil de sécurité de l'ONU a entamé d’examiner un projet de résolution visant à rejeter la décision du président américain Donald Trump de reconnaître Qods comme capitale officielle d'Israël.
Le projet de résolution affirme également que toute décision ou action visant à altérer le caractère, le statut ou la composition démographique de Qods "n'a pas de force légale, est nulle, non avenue et doit être révoquée".
Depuis l’annonce de la décision du président américain de judaïser la ville de Qods, aucun jour ne s’est passé sans que la Cisjordanie ou Gaza ne soit le théâtre de violentes protestations contre le régime d’Israël. Une dizaine de Palestiniens ont été tués et des centaines d’autres blessés sous les balles des forces israéliennes. 
Le tollé a même dépassé les frontières de la Palestine et du Proche et Moyen-Orient pour envahir les grandes villes d’Europe et des États-Unis.
Par ailleurs, les 28 dirigeants de l'Union européenne ont affirmé que la position de l'UE sur le statut de Qods restait "inchangée" après la décision du président américain Donald Trump de reconnaître la Ville sainte en tant que capitale d'Israël.
Force est de constater que la décision de Trump de passer outre à la légalité internationale, découle en fait de l'impuissance juridique de l'ONU à s'opposer à des jugements qui vont à l'encontre de la paix et de la sécurité dans le monde, paix et sécurité, que l'ONU est censée protéger.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV