Lors des manifestations organisées ce vendredi 15 décembre contre la décision du président américain de considérer Qods comme la capitale d’Israël, un jeune Palestinien est tombé en martyr tandis que 25 autres ont été blessés.
Sous prétexte qu’il aurait eu l’intention d’attaquer au couteau les militaires israéliens, ces derniers ont ouvert le feu ce vendredi sur un jeune Palestinien qui participait aux manifestations contre la décision de Trump à propos de la ville de Qods, le tuant à proximité du mur de sécurité de Beit El dans le nord d’al-Bira.
Selon le rapport de l’IRNA, le site d’information palestinien al-Youm a annoncé : « Les militaires israéliens ont bloqué le chemin à l’ambulance qui avait l’intention de transporter le corps du jeune Palestinien et les blessés à l’hôpital. »
Et ce, alors que les médias israéliens prétendent qu’un policier de ce régime aurait été blessé à coup de couteau à Beit El.
En érigeant des murs de sécurité et en passant à tabac les Palestiniens, les militaires israéliens les empêchent de traverser la rue d’al-Wad vers la mosquée al-Aqsa et Bab al-Amoud (l’une des portes de la vieille ville de Qods), mais les jeunes ont poursuivi leurs manifestations en s’attaquant aux murs et aux barrières.
La police israélienne a également arrêté des dizaines de manifestants. Le nombre de blessés et de personnes arrêtées est encore inconnu.
Parmi les blessés se trouve une Palestinienne qui a été blessée à la tête dans le quartier de Bab al-Amoud.
Aux dires des habitants locaux, en déployant des forces et des équipements militaires à Bab al-Amoud près de la mosquée al-Aqsa, le régime israélien l’a transformé en une véritable caserne militaire.
Le ministère palestinien de la Santé a annoncé ce vendredi dans un communiqué que depuis la semaine dernière, plus de 2 000 personnes ont été blessées lors de manifestations contre la décision de Trump de reconnaître Qods comme capitale d’Israël.
Cette décision, qui a été annoncée le 6 novembre, a provoqué un tollé à travers le monde.