Les dirigeants de l’Union européenne ont condamné une fois de plus la décision controversée des États-Unis de reconnaître Qods comme la « capitale » d’Israël, affirmant que la position du bloc de 28 sur la ville sacrée restait « inchangée ».
« Les dirigeants européens réitèrent l’engagement ferme à la solution à deux États et, dans ce contexte, la position de l’UE sur Jérusalem [Qods] reste inchangée » a écrit le président du Conseil européen, Donald Tusk sur son compte Twitter hier, jeudi 14 décembre 2017.
Le tweet a été posté après que les dirigeants de l’UE eurent discuté de la décision de Donald Trump concernant Qods lors d’un sommet en cours dans la capitale belge, Bruxelles.
Le 6 décembre, le président américain a suscité l’indignation internationale en déclarant que Washington reconnaissait la ville sainte comme la capitale d’Israël et en ajoutant qu’il avait demandé à son administration de commencer le processus de déplacement de l’ambassade américaine de Tel-Aviv à Qods.
Cette décision américaine a suscité de vives critiques de la part de la communauté internationale, y compris des alliés de Washington, tout en déclenchant des manifestations contre les États-Unis et contre Israël dans le monde entier.
Le 7 décembre, la responsable de la politique étrangère de l’UE, Federica Mogherini, a exprimé aussi ses inquiétudes concernant les conséquences de la décision américaine sur la ville de Qods, en affirmant que cela pourrait « ramener la région à des temps encore plus sombres ».
Mogherini a également annoncé la position de l’UE qui consiste à faire de Qods-Est, qui abrite la mosquée al-Aqsa, la capitale d’un État palestinien et de la partie occidentale de la ville, la capitale d’Israël, le tout dans le cadre de la solution à deux États prônée par Bruxelles.
« Nous avons précisé que nous continuerons à respecter le consensus international sur Jérusalem [Qods] en tant qu’Européens, y compris la relocalisation de nos ambassades, jusqu’à ce que le statut final de Jérusalem [Qods] soit résolu par des négociations directes entre les parties », a indiqué Mogherini.