Le président du Comité révolutionnaire de la République du Yémen a balayé d'un revers de main les allégations des États-Unis qui accusent l'Iran d'être derrière un tir de missile yéménite en direction de l'Arabie saoudite.
Sur son compte Twitter, le président du Comité révolutionnaire de la République du Yémen Mohammed Ali al-Houthi a rejeté, jeudi 14 décembre, les allégations infondées des États-Unis selon lesquelles l'Iran aurait fourni des missiles aux Houthis.
"Si nous avions reçu des missiles de l'Iran, nous leur aurions demandé aussi de nous fournir des systèmes de défense antiaériens pour nous protéger des bombardements de la coalition saoudienne. C'est vraiment ridicule ! Ces accusations viennent de la part des États-Unis qui fournissent, eux-mêmes, aux agresseurs, une importante quantité d'armes prohibées. Les États-Unis ont subi un échec cuisant sur tous les plans dans la guerre au Yémen, qu'il soit politique ou militaire; ce qui prouve à quel point sont inefficaces leurs armements dont et surtout le système de défense antimissile Patriot", a-t-il dit ironiquement.
Par ailleurs, Abdel Malek al-Adjari, un membre du Conseil politique d'Ansarallah, s'est étonné dans un tweet des allégations anti-iraniennes de Washington. "Trois ans après le début de la guerre au Yémen, les Américains prétendent avoir trouvé soudainement des documents montrant le soutien de l'Iran aux Houthis. Ils n'ont encore rien découvert au sujet des missiles tirés du Yémen. Les Américains entendent faire oublier leur décision sur la ville de Qods et manipuler l'opinion publique en propageant l'iranophobie", a-t-il indiqué.
En effet, les multiples tweets des responsables yéménites interviennent en réaction aux déclarations anti-iraniennes de l'ambassadrice américaine à l'ONU Nikki Haley. Celle-ci a prétendu que l’Iran livrait des missiles aux révolutionnaires yéménites,omettant la livraison d'armes par les États-Unis à l'Arabie saoudite pour massacrer les civils innocents au Yémen.