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Kim Jong-un promet de faire de son pays la première puissance nucléaire

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le leader nord-coréen Kim Jong-un observe un Hwasong-15. © REUTERS

Alors que le dirigeant nord-coréen Kim Jong-un s'engage à transformer son pays en la plus forte puissance nucléaire du monde, Washington modère subitement son langage face à Pyongyang. 

Dans un discours, mardi 12 décembre, devant des spécialistes du programme balistique du pays, Kim Jong-un, leader de la Corée du Nord a déclaré que son pays «allait de l'avant victorieusement et allait devenir la puissance nucléaire et militaire la plus forte au monde», a rapporté l’agence KCNA.

Auparavant, le numéro un de la Corée du Nord avait indiqué que son pays continuerait à renforcer son programme de dissuasion et qu’il ne connaissait aucune limite pour fabriquer des armes nucléaires.

Le 28 novembre, Pyongyang avait tiré un missile balistique intercontinental (ICBM) qui avait parcouru 1000 kilomètres avant de s'abîmer dans la zone économique du Japon. Les experts nord-coréens ont annoncé que le missile ICBM, apte à porter l’ogive nucléaire, était capable d'atteindre les États-Unis.   

Les nouvelles déclarations de Kim Jong-un interviennent alors que Washington semble ces derniers jours faire un pas en arrière face à Pyongyang pour éventuellement éviter les problèmes, mais aussi pour contraindre la Corée du Nord à renoncer à ses programmes nucléaire et balistique.

Secrétaire d'État américain Rex Tillerson © Twitter

Dans ce contexte, le secrétaire d’État américain Rex Tillerson a annoncé mardi que les États-Unis étaient prêts à se mettre à la table des pourparlers avec la Corée du Nord «sans condition préalable».

En 2015, la Corée du Nord se déclarait prête pour un dialogue de paix avec les États-Unis. La proposition a cependant été rejetée et aujourd'hui, c’est Washington qui n’écarte pas une reprise probable de négociations sans condition.    

Jusqu'ici, les États-Unis affirmaient que toute négociation ne pouvait avoir lieu qu'en cas de dénucléarisation de la Corée du Nord.

À maintes reprises, le président américain a menacé de «détruire totalement» la Corée du Nord en cas d'attaque de la part de Pyongyang. 

«Nous avons besoin que la Corée du Nord vienne à la table des négociations. Nous sommes prêts à discuter à tout moment, dès qu’ils seront prêts à discuter», a précisé Tillerson.

Selon le chef de la diplomatie américaine, les négociations préliminaires sont censées déterminer un cadre précis pour les éventuelles négociations officielles.

Pour autant, la tension reste extrême entre Pyongyang et Washington, l’escalade verbale continue entre Donald Trump et Kim Jong-un. La Corée du Nord affirme que l’approche agressive de Washington face à Pyongyang l’a poussé à œuvrer pour multiplier ses programmes de dissuasion balistique. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV