L’ancien conseiller à la sécurité nationale de Donald Trump, Michael Flynn, vient de plaider coupable d’avoir menti au FBI dans le cadre de l’enquête sur la supposée ingérence russe dans la présidentielle américaine.
Inculpé hier jeudi par les services du procureur spécial Robert Mueller pour des déclarations « fausses, imaginaires et frauduleuses », Flynn a répondu, « Oui monsieur » au juge d’un tribunal fédéral de Washington.
La Maison-Blanche a réagi au plaider coupable de Michael Flynn en essayant de minimiser le rôle de Flynn dans l’administration Trump et en essayant d’expliquer que cette question n’impliquait personne d’autre que Flynn.
Flynn est la quatrième personne ayant eu des liens de proximité avec Donald Trump à être mise en cause dans l’enquête menée par Robert Mueller qui, soulignons-le, dispose d’une marge de manœuvre accrue.
Fin octobre, il y a eu la mise en accusation de Paul Manafort, l’ex-directeur de l’équipe de campagne de Trump, et de son adjoint Richard Gates. La troisième personne, c’est George Papadopoulos, qui a plaidé aussi coupable d’avoir menti aux enquêteurs du FBI et qui a accepté de collaborer avec les enquêteurs.
Le locataire de la Maison-Blanche rejette toujours la moindre collusion avec la Russie et dénonce une chasse aux sorcières lancée par ses opposants.
Avec Le Journal du Montréal