TV

Le roi jordanien met en garde Washington contre un transfert de son ambassade à Qods

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le roi Abdallah II (1er à d.) et la reine Rania (2e à d.) rencontrent des membres du Congrès américain à Washington, le 28 novembre 2017. ©AFP

Le roi de Jordanie a averti qu’au stade actuel, le transfert de l’ambassade américaine de Tel-Aviv vers la ville occupée de Qods aurait des conséquences négatives en Palestine et dans le monde arabe et islamique.

Lors d’une rencontre avec le président de la Chambre des représentants et d’autres membres du Congrès américain, le roi Abdallah II a mis en garde contre un transfert de l’ambassade des États-Unis dans la ville occupée de Qods. Il a affirmé à ce propos que ce transfert enverrait un message négatif dans le monde musulman et que cela mettrait en danger la solution à deux États.

Dans son communiqué, Abdallah II a également souligné qu’on devait donner la chance de réussir au processus de paix et que le transfert de l’ambassade américaine devrait se faire dans le cadre du processus de compromis pour qu’on aboutisse enfin à la création d’un État palestinien ayant pour capitale Qods-Est.

Selon l’agence de presse Sputnik, cette rencontre a également été l’occasion d’examiner la manière de développer les relations jordano-américaines, les évolutions régionales au Moyen-Orient et le processus de compromis.

Concernant la crise syrienne, le roi jordanien a également souligné la nécessité d’intensifier les efforts pour trouver une solution politique à la crise, faisant allusion à l'accord obtenu avec les États-Unis et la Russie, sur l’instauration d’une zone de désescalade dans le sud de la Syrie.

Enfin, les protagonistes ont abordé la question du Kurdistan irakien et de la victoire de l’armée irakienne sur les terroristes et ont discuté des voies par lesquelles les États-Unis et la Jordanie pourraient aider l’Irak pour qu’il connaisse une stabilité durable.

Partager Cet Article
SOURCE: FRENCH PRESS TV