La ministre des Affaires étrangères du Myanmar et dirigeante de facto, Aung San Suu Kyi, a reçu le "prix de l'islamophobe international 2017" par la Commission islamique des droits de l'homme basée à Londres.
La Commission islamique des droits de l'homme a décerné le prix de l'islamophobe international de l'année 2017 à la dirigeante de facto du Myanmar dont les atrocités contre la minorité musulmane de ce pays deviennent de plus en plus scandaleuses.
Étant à l'origine des crimes horribles commis contre la minorité musulmane rohingyas, Aung San s'est placée au premier rang des islamophobes à l'échelle internationale, devançant le leader du Front national français, Marine Le Pen, le président américain Donald Trump et le chef du parti d'extrême droite néerlandais Freedoms, Geert Wildres.
Depuis 2012, les bouddhistes extrémistes, bénéficiant du silence voire du soutien du gouvernement, ont procédé au massacre des musulmans rohingyas. Leurs crimes ont pris de l'ampleur en 2016 et 2017. Selon le Conseil européen pour le Rhin (ERC), le massacre des musulmans au Myanmar s’est multiplié par cent en 2012 et en octobre 2016, la situation n'a jamais été aussi grave. L'armée et la police du Myanmar ont soutenu de façon proéminente les bouddhistes radicaux. Ils ont brûlé des maisons de musulmans, capturé et tué des hommes et allant même jusqu’au viol des femmes et des jeunes filles. Ils les forcèrent ainsi à se déplacer obligatoirement vers le Bangladesh. Plus de 617.000 musulmans rohingyas ont été contraints de se réfugier au Bangladesh voisin.