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Mogherini : l’issue de Sotchi donne de l’espoir pour les négociations de Genève

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Pourparlers de paix de Genève.(Photo d'archives)

La responsable de la politique étrangère de l’Union européenne, Federica Mogherini, a déclaré qu’elle était optimiste pour les pourparlers de Genève et que son optimisme venait de l’issue positive de Sotchi et du fait « les opposants syriens parlent désormais d’une voix unie ».

La présidente de la politique étrangère de l’UE, Federica Mogherini, lors d’une conférence de presse à Bruxelles, le 16 novembre 2017. ©AFP

Mogherini a en effet pris une déclaration dans laquelle elle annonce : « La nouvelle structuration des opposants syriens dans la conférence de Riyad et la déclaration commune de la Russie, de l’Iran et de la Turquie à Sotchi, montrent qu’il existe de réels progrès allant dans le sens dune réussite des pourparlers de Genève. »

« L’opposition dispose maintenant d’une délégation unie désireuse de négocier sans condition préalable. La participation des femmes à la délégation de l’opposition est une étape cruciale qui, avec la déclaration des trois garants d’Astana à Sotchi, nous permet d’attendre avec optimisme le prochain tour de Genève. Nous avons ainsi de grands espoirs que des décisions concrètes seront désormais prises entre les parties syriennes, notamment sur la gouvernance de transition, le processus constitutionnel et des élections libres et équitables suivies par l’ONU », ajoute Federica Mogherini.

Le jeudi 23 novembre, le Sommet Riyad 3 a pris fin après 3 jours de discussions, à l’occasion desquelles les opposants syriens ont posé une fois de plus le départ d’Assad comme condition préalable à la transition politique en Syrie. En outre, contrairement aux propos de Mme Mogherini, les pourparlers de Riyad ont prouvé encore une fois la tension et le désaccord parmi les opposants syriens qui subissent de vives pressions de la part du gouvernement saoudien. À noter que plusieurs hauts membres de l’opposition ont même démissionné pour protester contre le manque d’unité au sein de l’opposition.  

Le ministre russe de la Défense, Sergueï Choïgou a déclaré aujourd’hui, samedi 25 novembre, lors de sa rencontre avec l’émissaire de l’ONU pour la Syrie, Staffan de Mistura, qu’exiger comme condition un départ d’Assad ne saurait jamais être accepté.

Staffan de Mistura a annoncé fin octobre que le huitième round des négociations syriennes se tiendrait à Genève le 28 novembre 2017.

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SOURCE: FRENCH PRESS TV