Le Premier ministre libanais Saad Hariri est rentré le 21 novembre à Beyrouth, trois semaines après sa démission choc, annoncée depuis l’Arabie saoudite, qui a été accusée de l’avoir retenu en « otage ».
Plus tôt dans la journée, il a quitté Paris où il se trouvait pour quelques jours à l’invitation du président français Emmanuel Macron, et s’est envolé pour Le Caire, où il s’est entretenu avec le président Abdel Fattah al-Sissi, avant de faire une brève escale à Chypre.
Mais pourquoi s’est-il rendu à Chypre ?
Habib Tawa, expert des questions politiques, nous répond.