« La peur de l’Iran rapproche l’Arabie saoudite d’Israël » voici le gros titre d’un article paru dans le quotidien Israel Hayom.
Pour l’auteur de l’article, un certain Mordechai Kedar, professeur israélien spécialiste du Moyen-Orient, la main tendue par l’Arabie saoudite à Israël, émane d’un besoin chez les Saoudiens de rechercher des appuis contre l’Iran.
C’est pourquoi Israël ne doit pas regarder ce rapprochement d’un œil positif, car ces offres d’entente et du rapprochement découlent du besoin, insiste le spécialiste israélien du Moyen-Orient en réaction à une interview accordée par le chef d’état-major israélien Gadi Eisenkot au quotidien saoudien Aylaf sur le sujet.
Mettant en garde contre un tel rapprochement, ce spécialiste israélien du Moyen-Orient décrit les autorités saoudiennes en ces termes : « Elles ont besoin de nous contre l’Iran. Les Saoudiens sont même prêts à entrer en liaison avec le diable pour "se protéger" face aux Iraniens. »
Mordechai Kedar a exhorté les autorités israéliennes, « objet de la haine et des sanctions des pays de la région, depuis 70 ans, à gérer leur joie et à ne pas s’exciter au moindre sourire des Saoudiens, pour arracher davantage de concessions ».
Pour l’orientaliste israélien, « Riyad a peur de l’Iran, et cela favorise une occasion exceptionnelle aux Israéliens pour imposer leurs conditions en ce qui concerne le processus de compromis israélo-palestinien ».
Des conditions telles : les négociations de paix directes avec les Saoudiens sans intervention d’autres parties étrangères. L’ouverture d’une ambassade saoudienne à Qods occupée. Reconnaissance du droit de vivre aux juifs dans n’importe quelle région palestinienne. Ne pas mêler les différends israélo-saoudiens avec le conflit israélo-palestinien. Réserver toujours un vote en faveur d’Israël dans les milieux politiques internationaux. La normalisation entière des relations commerciales, économiques et culturelles avec Israël et la présence du drapeau israélien dans les compétitions sportives.