Au moins 50 personnes ont été tuées ce mardi 21 novembre dans un attentat-suicide attribué au groupe terroriste Boko Haram.
Selon l’AFP, l’explosion s’est produite durant les prières du matin à la mosquée de Madina à Mubi, une ville tout près de la frontalière camerounaise, à environ 200 km au nord de la capitale de l’État d’Adamawa, Yola.
« Pour l’instant nous avons au moins 50 morts » et plusieurs blessés, a déclaré le porte-parole de la police de l’Adamawa, Othman Abubakar.
Le terroriste « s’est mêlé aux fidèles » pour entrer dans la mosquée et « a déclenché ses explosifs » durant les prières, a précisé ce responsable.
L’attentat n’a pas été revendiqué, mais porte la marque de Boko Haram, qui mène régulièrement des attentats-suicides et des attaques contre des villages.
L’insurrection qui dure depuis huit ans a fait au moins 20 000 morts et 2,6 millions de déplacés dans le nord-est du Nigeria.
L’État d’Adamawa, touché par les violences au pic de l’insurrection en 2014-2015, avait connu un progressif et fragile retour au calme, en comparaison avec l’État voisin du Borno, épicentre du conflit qui n’a connu aucun répit.
Les attaques terroristes ont pourtant repris ces dernières semaines dans cette région frontalière du Cameroun et proche des monts Mandara, où Boko Haram a plusieurs camps.