Alors que l’UA n’accepte pas le coup d’État militaire au Zimbabwe, l’Iran appelle au calme et à un règlement pacifique du conflit.
« Nous n’accepterons jamais le coup d’État militaire », a averti ce jeudi le chef de l’État guinéen Alpha Condé, président en exercice de l’Union africaine (UA), exigeant le « retour à l’ordre constitutionnel » au Zimbabwe.
Le 15 novembre, la faction Lacoste de la Zanu-PF (parti au pouvoir), qui soutient le vice-président Emmerson Mnangagwa, a renversé, à l’aide de l’armée du pays, le président Robert Mugabe, 93 ans, qui dirige le Zimbabwe depuis son indépendance en 1980.
Emmerson Mnangagwa a prétendu qu’il ne s’agissait pas d’un coup d’État et souligné qu’un transfert du pouvoir sans effusion de sang était en cours.
Les sources locales ont pourtant confirmé le coup d’État et l’assignation à résidence surveillée de Robert Mugabe et de sa famille. Une source proche de l’armée a rapporté à l’AFP que Mugabe avait refusé de se retirer du pouvoir.
Position de l’Iran face aux événements du Zimbabwe
Ce jeudi, Bahram Qassemi, porte-parole du ministère iranien des Affaires étrangères, a déclaré que la RII suivait de près les événements au Zimbabwe. « Elle demande à toutes les parties impliquées dans le conflit de régler leurs différends via le dialogue, les moyens pacifiques et démocratiques, en évitant le recours à la violence, à la force et en considération des revendications et de l’intérêt du peuple zimbabwéen », a-t-il affirmé.