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Le régime israélien va investir dans le projet saoudien NEOM

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le prince héritier d‘Arabie saoudite, Mohammed ben Salmane (G), et le Premier ministre israélien, Benyamin Netanyahu.

Le régime israélien va investir dans le projet NEOM en Arabie saoudite.

Dans le cadre du projet des réformes économiques lancées en Arabie saoudite figure le projet NEOM, ou l’île de rêve.

Le prince héritier saoudien, qui a lancé le projet, le décrit ainsi : « Le projet NEOM consiste en la construction d’une ville dotée des dernières technologies. Comparer cette ville aux autres villes saoudiennes, c’est comme comparer un portable dernière génération avec un ancien portable. »

Le budget nécessaire pour l’exécution de ce projet a été estimé à 500 milliards de dollars. Le complexe s’étendra sur 26 000 km² dans le nord-ouest du pays. 

1. Ce qu’il est important de noter dans ce projet, c’est qu’il embrasse les deux îles de Tiran et de Sanafir, qui ont été cédées par Le Caire à Riyad il y a quelques mois.

2. Le prince héritier parle de ce projet comme d’une initiative permettant de tourner l’Arabie saoudite vers ce qu’il a appelé « un Islam modéré ».

Le journal britannique The Guardian écrit à ce sujet : « Le projet NEOM est en réalité un Dubaï saoudien vers lequel vont affluer les Saoudiens de part et d’autre du pays pour s’y adonner à des loisirs. »

Ceux qui investissent sur le projet NEOM

Les investisseurs sont initialement Saoudiens, mais Mohammed ben Salmane cherche surtout à attirer les investisseurs étrangers. Et c’est ce qui a donné un prétexte aux Israéliens pour accéder au marché saoudien.

Une telle chose ne devrait pas trop être difficile depuis que les Saoudiens tentent de normaliser avec Israël.

The Jerusalem Post a fait état aussi dans un article de la volonté des sociétés israéliennes d’investir dans le projet NEOM

Selon ce journal, un grand homme d’affaires israélien, Ariel Mergalit, qui a voyagé ces derniers temps dans plusieurs pays arabes, a écrit sur sa page Facebook : « Actuellement en Arabie saoudite et dans d’autres pays arabes, il y a des leaders avec lesquels on pourrait facilement coopérer, pour pouvoir construire un avenir commun avec eux. »

D’un autre côté, Yossi Melman, un analyste des questions sécuritaires du journal Maariv, a révélé que la société suisse AGT avait l’intention d’investir dans le projet NEOM. Il est utile d’indiquer que le fondateur et actuel directeur général d’AGT n’est autre que Mati Kochavi, un homme d’affaires américano-israélien, et que la société de Kochavi a signé l’année dernière un accord d’une valeur de plusieurs millions de dollars avec les Émirats arabes unis portant sur la sécurité de ce pays.

Milman lève aussi le rideau sur l’investissement dans le projet NEOM de la société israélienne Logik, et de la société d’un ex-commandant des forces aériennes du régime israélien.

Il est rapporté que pour le moment, dix sociétés privées et publiques affiliées au ministère israélien des Affaires militaires ont annoncé qu’elles étaient prêtes à s’engager dans le projet NEOM et qu’elles étudieraient minutieusement en ce moment le projet. L’analyste israélienne rappelle que la plupart de ces sociétés travaillent depuis des années dans des pays arabes du golfe Persique.  

Selon Melman, l’une des plus importantes de ces sociétés spécialisées en matière de sécurité est la S4G, qui a déjà travaillé dans un grand nombre de pays arabes tels que Bahreïn, le Maroc, les Émirats arabes unis et l’Arabie saoudite ; à tel point que l’année dernière, les Saoudiens ont confié à S4G la charge d’assurer la sécurité du Hadj.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV