Selon des sources bien informées, la création d’une agence anti-corruption à la suite d’un décret royal émis qui a débouché sur l’arrestation des dizaines de personnalités politiques et commerciales avait comme but de garnir les caisses du régime. Au total, environ 800 milliards de dollars de biens ont été saisis par le régime. L’un des responsables proches du camp royal a déclaré que l’agence anti-corruption envisageait d’arracher environ 2 à 3 trillions de rials saoudiens de ces princes qui ont été placés en détention.
L’agence de presse officielle saoudienne, SPA a annoncé, le samedi 4 novembre, que 11 princes et 4 ministres saoudiens ont subi les fouets royaux et qu’ils étaient arrêtés.
De même depuis la récente purge royale et les vastes répressions, un grand nombre d’hommes d’affaires célèbres saoudiens, dont 60 princes et des responsables de haut rang, se trouvent maintenant derrière les barreaux.
La Banque centrale de l’Arabie saoudite a annoncé le gel des comptes bancaires des princes et ministres arrêtés en vertu d’une sentence émise par le procureur général du pays.
Une commission anti-corruption dirigée par le jeune prince héritier Mohammed ben Salmane a vu le jour selon un décret royal prétextant lutter contre la corruption. Depuis, les pressions et la répression ont été accentuées contre différentes personnalités de haut rang au royaume.