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Escalade Riyad/hezbollah : al-Sissi met les points sur les "i"

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Un soldat égyptien se tient près d'un portrait du président al-Sissi dans la capitale Le Caire. ©LaCroix

Le président égyptien al-Sissi vient de dire un "non" retentissant à Riyad, cette fois au sujet d'une éventuelle guerre que l'Arabie de Ben Salmane déclenchera contre le Hezbollah : "La région ne peut supporter une crise de plus et davantage d'instabilité", affirme Abdel Fattah al-Sissi qui écarte d'emblée "toute possible guerre contre le Hezbollah". 

"Le sujet n'est pas de prendre ou non des mesures, le sujet est la fragile stabilité de la région à la lumière des troubles que subit la région", a dit Abdel Fattah al-Sissi au cours d'un entretien à la chaîne américaine CNBC qui l'interrogeait sur les mesures à prendre contre le Hezbollah.

"La région ne peut pas supporter davantage d'agitation", a estimé le chef de l'État égyptien. Abdel Fattah al-Sissi a déclaré dimanche au président du Parlement libanais que l'Égypte était opposée à toute ingérence dans les affaires intérieures libanaises. Pour de nombreux analystes, le refus du Caire de déployer son armée aux côtés des forces saoudiennes est en grande partie à l'origine de la colossale défaite stratégique de Riyad au Yémen. Le président égyptien a, à plusieurs reprises, affirmé ne pas permettre à son armée d'être déployée hors des frontières nationales. 

Les positions indépendantes du Caire lui ont valu d'ailleurs les agissements des groupes terroristes liés à Riyad et à Israël dans la région stratégique du Sinaï. Al-Sissi a évoqué au cours de cet entretien "la situation chaotique en Irak, en Syrie, en Libye et en Somalie" qui pousse plutôt à opter pour la paix que pour la guerre. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV