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L'aéroport international Ben Khaled visé

Un missile d'Ansarallah frappe Riyad. (Archives)

L'onde de choc continue à secouer l'Arabie saoudite : à peine quelques heures après l'annonce "humiliante" depuis la capitale saoudienne de l'ex-Premier ministre libanais de sa démission. Alors les Saoudiens prétendaient avoir planifié, point par point à titre d'une déclaration de guerre, un plan contre la Résistance, un Barkan h-2 s'est abattu sur l'aéroport international de Riyad. Les Saoudiens disent l'avoir intercepté. Soit. Mais ce n'est pas tant l'interception du missile que son tir depuis le Yémen, quasi noyé sous les bombes saoudiennes, qui compte. Ansarallah avait promis de frapper les "capitales ennemies". Il a tenu sa promesse. Fou de rage, Riyad s'est livré à une campagne de bombardement aveugle et sans précédent, visant ministères, bases militaires, zones d'habitation à Sanaa. Mais le mal avait été fait. La panique s'est emparée du Royaume wahhabite. 

Les chasseurs de la coalition saoudienne ont pris pour cible les ministères  et des bases militaires au Yémen. Le ministère de la Défense et de l'Intérieur y sont passés tout comme les deux bases militaires al-Nahdin et Faj Attan et la base militaire Kahlan à Saada. Cette réaction disproportionnée à un " missile yéménite intercepté" suscite bien des interrogations : pourquoi cette rage? 

Le missile Borkan h-2 a visé en plein cœur  l'aéroport international du roi Khaled à Riyad, situé à 35 kilomètres au nord de Riyad. Les habitants des quartiers fortunés de Riyad ne pourront plus désormais dormir sur leurs lauriers. 

 

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV