Selon Amman, tant que le garde ayant assassiné deux ressortissants jordaniens n’aura pas été jugé, l’ambassade d’Israël ne rouvrira pas.
« La Jordanie n’autorisera pas la réouverture de l’ambassade d’Israël à Amman tant que l’auteur de l’assassinat de deux ressortissants jordaniens n’aura pas été jugé », a souligné le porte-parole du gouvernement jordanien.
S’exprimant, le jeudi 2 novembre, à la télévision nationale, le porte-parole du gouvernement jordanien Mohammad Momani, a déclaré : « Nous sommes attachés au droit international, et nous attendons qu’Israël se conforme au droit international et traduise l’assassin en justice. C’est ce que nous avons demandé : l’ambassadeur ne sera pas autorisé à revenir et l’ambassade ne sera pas rouverte avant le jugement de l’assassin. »
Fin juillet, un garde de l’ambassade israélienne Ziv Moyal, un agent du Shin Bet, a abattu deux Jordaniens dans le complexe de l’ambassade d’Israël à Amman. Le gouvernement jordanien, sans tenir compte des revendications du peuple, a permis à l’assassin et à une équipe de l’ambassade d’Israël, dont l’ambassadrice israélienne à Amman, de quitter la Jordanie à destination de Tel-Aviv.
La querelle s’est aggravée quand le bureau de Benyamin Netanyahu a publié des photographies du Premier ministre accueillant chaleureusement Moyal à son retour à Tel-Aviv, le roi Abdallah II de Jordanie mettant en garde contre des répercussions diplomatiques.
Abdallah II a déclaré que la Jordanie avait été exaspérée par le sujet, affirmant qu’il s’agissait d’un « comportement inacceptable et provocateur ».
La Jordanie n’a pas encore autorisé l’ambassadrice israélienne Einat Schlein à revenir à son poste avec les autres employés de l’ambassade, qui ont tous quitté le pays après cet incident.