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Jordanie: pas de réouverture de l'ambassade d'Israël avant que le gardien soit jugé

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Funérailles de Muhammad al-Jawawdah qui a été tué par un garde du corps israélien à l’extérieur de l’ambassade d’Israël à Amman, en Jordanie, le 25 juillet 2017. ©Anadolu Agency

Selon Amman, tant que le garde ayant assassiné deux ressortissants jordaniens n’aura pas été jugé, l’ambassade d’Israël ne rouvrira pas. 

« La Jordanie n’autorisera pas la réouverture de l’ambassade d’Israël à Amman tant que l’auteur de l’assassinat de deux ressortissants jordaniens n’aura pas été jugé », a souligné le porte-parole du gouvernement jordanien.

S’exprimant, le jeudi 2 novembre, à la télévision nationale, le porte-parole du gouvernement jordanien Mohammad Momani, a déclaré : « Nous sommes attachés au droit international, et nous attendons qu’Israël se conforme au droit international et traduise l’assassin en justice. C’est ce que nous avons demandé : l’ambassadeur ne sera pas autorisé à revenir et l’ambassade ne sera pas rouverte avant le jugement de l’assassin. »

Fin juillet, un garde de l’ambassade israélienne Ziv Moyal, un agent du Shin Bet, a abattu deux Jordaniens dans le complexe de l’ambassade d’Israël à Amman. Le gouvernement jordanien, sans tenir compte des revendications du peuple, a permis à l’assassin et à une équipe de l’ambassade d’Israël, dont l’ambassadrice israélienne à Amman, de quitter la Jordanie à destination de Tel-Aviv.  

Le Premier ministre israélien Benyamin Netanyahu rencontre, le 25 juillet 2017, l’ambassadrice israélienne en Jordanie Einat Schlein et l’agent de sécurité « Ziv, » qui a tué par arme à feu deux Jordaniens. © GPO

La querelle s’est aggravée quand le bureau de Benyamin Netanyahu a publié des photographies du Premier ministre accueillant chaleureusement Moyal à son retour à Tel-Aviv, le roi Abdallah II de Jordanie mettant en garde contre des répercussions diplomatiques.

Abdallah II a déclaré que la Jordanie avait été exaspérée par le sujet, affirmant qu’il s’agissait d’un « comportement inacceptable et provocateur ».

La Jordanie n’a pas encore autorisé l’ambassadrice israélienne Einat Schlein à revenir à son poste avec les autres employés de l’ambassade, qui ont tous quitté le pays après cet incident. 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV