Les réfugiés syriens dans la région de la ville syrienne d’al-Tanf, où se trouve une base militaire américaine, sont privés de la possibilité de recevoir des aides humanitaires, a annoncé le Centre russe pour la réconciliation des parties en conflit en Syrie.
« La situation humanitaire la plus difficile reste celle de la région d’al-Tanf, en raison du déploiement illégal, par les États-Unis, d’une base militaire avec interdiction de l’approcher à moins de 55 kilomètres. Des dizaines de milliers de réfugiés syriens ne peuvent pas recevoir d’aides humanitaires dans le camp voisin d’al-Rukban », a déclaré le centre russe.
Les Syriens qui ont réussi à quitter la région confirment l’information sur la situation humanitaire désastreuse dans le camp d’al-Rukban, situé à 18 km au sud de la ville d’al-Tanf, qui abrite une base des États-Unis. Le camp héberge actuellement au moins 60 000 femmes et enfants de Raqqa et de Deir ez-Zor.
Le ministère russe de la Défense a précédemment annoncé que les réfugiés d’al-Rukban étaient devenus des « boucliers humains » pour les militaires de la base américaine d’al-Tanf.
« De telles actions de la part des militaires américains et de la coalition internationale dans la région d’al-Tanf constituent une violation flagrante du droit international humanitaire et peuvent être qualifiées de crimes de guerre », conclut le communiqué du centre.
La base américaine à al-Tanf bloque l’accès de milliers de Syriens aux aides humanitaires.
Avec Sputnik