Le chef de la diplomatie française, Jean-Yves Le Drian, a fait part de sa visite dans la deuxième moitié du mois de novembre en Iran.
Le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Yves Le Drian, qui était, mardi 31 octobre, l’invité du Centre de réflexion du Conseil des relations étrangères des États-Unis, a affirmé qu’il se rendrait prochainement en Iran pour y préparer une visite du président français, Emmanuel Macron.
Selon le journal israélien Time of Israel qui rapporte la nouvelle depuis New York, Jean-Yves Le Drian a aussi déclaré qu’il profiterait de sa visite en Iran pour exprimer ce qu’il a qualifié d’« inquiétude de Paris » concernant le programme balistique iranien.
À noter que dans son discours, le ministre français des Affaires étrangères a prétendu que « les actes déstabilisateurs de Téhéran en Syrie, en Irak, au Liban, au Yémen ou dans la région du golfe Persique » seraient inacceptables, que ce soit de manière directe ou sous forme d’appui à certains groupes.
Le Drian a ensuite prétendu que l’approche iranienne était contre les intérêts de la France et des États-Unis. Le ministre est allé encore plus loin, en disant que l’approche iranienne représentait une menace à la sécurité des pays de la région. Il a aussi insisté sur l’objectif commun franco-américain de contrer la réalisation des politiques iraniennes, « parce que nous ne pouvons pas tolérer les ingérences [de Téhéran] pour acquérir l’hégémonie », a-t-il aussi prétendu.
Le Drian a pourtant réaffirmé l’opposition de Paris à toute mise en cause du Plan global d’action conjoint, accord signé en 2015 entre l’Iran et les 5+1 sur le nucléaire iranien.
Zarif et Le Drian mettent l’accent sur le respect du PGAChttps://t.co/zI1FmFcemk pic.twitter.com/5Jk7zc6NNQ
— Press TV Français (@PresstvFr) October 13, 2017