La première metteur en scène iranienne nommée aux Oscars, Narges Abyar, a invité le président américain Donald Trump à regarder son film pour s’initier à la riche culture iranienne.
« Ce film pourrait aider la société américaine à se rendre compte que les Iraniens ne sont pas terroristes, malgré les allégations mises en avant par certains hommes d’État », a-t-elle réaffirmé.
Trump, a-t-elle poursuivi, recourt à la rhétorique menaçante et agressive à l’encontre de l’Iran. Mais la question qui se pose est que si le président américain regarde le film Nafas (Souffle), aura-t-il la même attitude ?
Quant aux critiques formulées à l’encontre de son film, Abyar a déclaré :
« 3 000 enfants iraniens ont été tués durant la Défense sacrée : pourquoi je ne devrais pas tourner un tel film ? »
Le film d’Abyar aborde un thème souple et antiguerre. Il raconte la vie de quatre enfants nommés Bahar, Nader, Kamal et Maryam qui vivent dans les années 80, l’époque où l’ancien régime irakien déclenche une guerre contre l’Iran. Bahar, championne de récit, songe à ses rêves qui ne sont pas exaucés à cause de la guerre.
Avant Nafas, Narges Abyar a réalisé deux autres longs-métrages, dont Shiar 143 (Piste 143).