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Yémen : la machine de guerre saoudienne ne s’arrêtera pas

US Rep. Ilhan Omar (D-MN) (L) talks with Speaker of the House Nancy Pelosi (D-CA) during a rally with fellow Democrats before voting on H.R. 1, or the People Act, on the East Steps of the US Capitol on March 08, 2019 in Washington, DC. (AFP photo)
Le 26 mars 2015 à Riyad, le ministre saoudien de la Défense, Mohammed ben Salmane ben Abdelaziz (C), a rencontré des officiers de l’armée de l’air saoudienne pour discuter des plans d’invasion militaire du Yémen. © AFP

Malgré les frais colossaux, la guerre saoudienne au Yémen va continuer, a annoncé, le jeudi 26 octobre, Mohammed ben Salmane, le prince héritier saoudien et le plus jeune ministre de la Défense au monde.

S’exprimant à l’occasion d’une interview à l’agence Reuters, Mohammed ben Salmane, l’instigateur d’une guerre coûteuse sur le plan économique et humanitaire au Yémen, a déclaré que son pays continuerait la guerre dans ce pays afin d’empêcher la création d’« un nouveau Hezbollah » dans la région avant de qualifier le Yémen de « plus dangereux » que le Liban.

L’Arabie saoudite a déclaré « groupe terroriste » le Hezbollah libanais, qui est un allié de l’Iran, dans un geste qui s’inscrit dans le cadre de ses politiques anti-iraniennes et anti-Résistance, emboîtant ainsi le pas à ses maîtres occidentaux.

Pour le prince héritier saoudien, la guerre au Yémen est « vitale » en raison du détroit stratégique de Bab el-Mandeb, dans le sud-ouest de ce pays, qui est un passage clé du commerce maritime mondial.

Le contrôle du détroit fait partie, selon lui, d’un grand jeu, car tout incident dans la région aboutirait à « la suspension de 10 % du commerce mondial », a-t-il insisté avant de qualifier de « crise » cette situation potentielle.

Plus de 12 000 Yéménites ont été tués et plus de 35 000 autres blessés, sans oublier les millions de déplacés, dans la guerre déclenchée par l’Arabie saoudite au Yémen en mars 2015.

Cette politique agressive et belliqueuse du royaume est en contradiction avec les réformes économiques décidées par le prince héritier.

Le déficit budgétaire de l’Arabie saoudite a atteint un niveau record au cours de ces deux dernières années.

 

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SOURCE: FRENCH PRESS TV